Soleil din tin cœur
Le Boulon a reçu énormément de soutiens
Je suis Turbulentes
Dans la polémique qui oppose le Boulon à la mairie de Vieux-Condé, certains ont choisi leur camp. Le CNAR a reçu énormément de soutiens, de la part de professionnels et d'amateurs des arts de la rue, ainsi que des nombreux visiteurs des Turbulentes, et tous témoignent de leur attachement à l'événement. Un déluge de courriels, de lettres et de messages sur les réseaux sociaux converge vers la structure vieux-condéenne. Valexplorer vous propose un florilège, autant de preuves que le festival n'est plus celui du Boulon, nombreux se l'ont approprié dans leur cœur.

Depuis la publication du communiqué du Boulon le mardi 3 avril, un effet boule de neige s'est vite enclenché. Même si à ce moment, le public ne connaissait pas encore tous les tenants de la polémique Turbulentes, le simple fait que l'événement subisse une menace a su mobiliser des centaines de personnes. Ainsi au Boulon, on a vu arriver des témoignages, par dizaines. Certains proposaient simplement leur aide gracieusement : « sachez que nous serons disponibles en tant que bénévoles pour soutenir le festival cette année », écrit comme tant d'autres Louis Sergejev du collectif le Printemps du Machiniste. D'autres professionnels du spectacle ont fait entendre leur voix, de Louv'Arts à la Ktha compagnie jusque Délices Dada, nombreux prouvent leur fidélité au Boulon.
Parmi les écrits, certains comme Stéphane Filloque (Carnage productions) et Pascal Rome (Compagnie OpUS) ont adressé leur courrier à monsieur le maire de Vieux-Condé. Une autre intervention de poids est celle de Rémy Monnier, président de l'atelier théâtre Arlequinquin, qui s'interroge : « pourquoi faire deux fois la même erreur ? ». Il fait un parallèle entre la situation qu'a connu son association avec celle du Boulon, et rappelle que l'histoire se répète : « le conseil municipal en place actuellement a considérablement réduit les moyens permettant de mener confortablement notre activité ». Une situation qui a mené Rémy à délocaliser Arlequinquin à Fresnes sur Escaut, en y trouvant un terreau favorable à la création de son festival Fresnesies sur Scène.
Parmi les écrits, certains comme Stéphane Filloque (Carnage productions) et Pascal Rome (Compagnie OpUS) ont adressé leur courrier à monsieur le maire de Vieux-Condé. Une autre intervention de poids est celle de Rémy Monnier, président de l'atelier théâtre Arlequinquin, qui s'interroge : « pourquoi faire deux fois la même erreur ? ». Il fait un parallèle entre la situation qu'a connu son association avec celle du Boulon, et rappelle que l'histoire se répète : « le conseil municipal en place actuellement a considérablement réduit les moyens permettant de mener confortablement notre activité ». Une situation qui a mené Rémy à délocaliser Arlequinquin à Fresnes sur Escaut, en y trouvant un terreau favorable à la création de son festival Fresnesies sur Scène.
Les nombreux témoignages vont dans le même sens : on y trouve de l'incompréhension, ou même le refus d'accepter la situation, et entre deux coups de colère énormément de tendresse pour le Boulon et son équipe. Un tremplin émotionnel important car le festival se profile rapidement à l'horizon. Ainsi le prochain article de Valexplorer concernant les Turbulentes reviendra aux fondamentaux et vous parlera de la programmation.
Publié le 10/04/18
Publié le 10/04/18