Qu'eche-que t'vas vire?
Présentation de la persécution à Pasolini

Tous les chemins mènent à Rome
A l'espace Pasolini on privilégie les rencontres, aussi étonnantes et non conformistes soit-elles. La dernière en date se fera entre Pasolini et Moog. Le premier est le poète et cinéaste dont l'inspiration habite et donne littéralement son nom au lieu de culture valenciennois, le second considéré comme le père du synthétiseur est un inventeur qui a révolutionné la création de sons, de leur union improbable résulte un rendez-vous chargé en interrogations et expérimentations à partir de ce mercredi 27 avril. « Les deux hommes n'ont jamais dû se croiser, ce n'est même pas certain qu'ils aient pu s'apprécier », s'en amuse Philippe Asselin, fondateur du lieu.
Autour du poème la Persécution de Pasolini se mélangeront extraits de film et recherches sonores. La directrice, Nathalie Le Corre est la première impressionnée par ce travail : « on a eu un choc quand on a redécouvert le texte, il est encore plus puissant qu'on ne le pensait. C'est là qu'on se dit qu'on a vraiment eu raison de nommer ce lieu en l'honneur de Pier Pasolini ». A quoi Philippe Asselin surenchéri : « nous sommes plus que jamais dans les pas du guide ».

Pour préparer cette sortie de résidence du laboratoire sonore c'est le musicien Esteban Fernandez qui a été mis à contribution. On lui a confié l'expérimentation d'une guitare Moog qui a la particularité de jouer en flux continu. Il a prolongé le travail en l'associant à des micros et des pédales, et pour encore mieux s'imprégner de la Rome de Pasolini, il a effectué un voyage dans la capitale italienne afin d'en ramener des parties de son essence sous la forme de sons. « Esteban a amené le micro, il a enregistré de manière incroyable », s'en félicite Philippe. Ce dernier se souvient sans mélancolie de ce garçon de 14 ans qui a poussé pour la première fois les portes de l'espace Pasolini comme membre d'atelier : « il en a fait du chemin avec nous, maintenant c'est un pro du labo ». Esteban comme à son habitude s'efface derrière son travail, il préfère le laisser parler à sa place, mais quand il le décrit c'est forcément avec passion : « c'est un son instable à la chaîne, un effet en amène un autre et un autre. C'est la question : qu'est-ce que ça fait si on change le générateur ? ».
Cette performance son et voix agrémentée de vidéo est un voyage, dans tous les sens du terme. Il n'y a pas de spectateurs, que des visiteurs pour lesquels le lieu est ouvert et se révèle dans tout l'espace qu'occupe les expérimentations. Tout est prêt pour vous accueillir du mercredi 27 au vendredi 29 pour trois présentations de la sortie de résidence. Trois rendez-vous avec à chaque fois une base commune et pourtant avec un travail en constante évolution. Tous les acteurs de ce travail se disent fiers de cette collaboration, il y a une longue histoire d'art et de culture dans le lieu de la rue Salle le Comte. 25 ans après sa création et en dépit de déboires par faute de subventions, une sortie de résidence comme celle-ci récompense les acteurs et les spectateurs. « Aujourd'hui Pasolini est une fabrique de rêves qui se réalisent », c'est encore Philippe Asselin qui trouve le mieux la formule qui résume.
Cette performance son et voix agrémentée de vidéo est un voyage, dans tous les sens du terme. Il n'y a pas de spectateurs, que des visiteurs pour lesquels le lieu est ouvert et se révèle dans tout l'espace qu'occupe les expérimentations. Tout est prêt pour vous accueillir du mercredi 27 au vendredi 29 pour trois présentations de la sortie de résidence. Trois rendez-vous avec à chaque fois une base commune et pourtant avec un travail en constante évolution. Tous les acteurs de ce travail se disent fiers de cette collaboration, il y a une longue histoire d'art et de culture dans le lieu de la rue Salle le Comte. 25 ans après sa création et en dépit de déboires par faute de subventions, une sortie de résidence comme celle-ci récompense les acteurs et les spectateurs. « Aujourd'hui Pasolini est une fabrique de rêves qui se réalisent », c'est encore Philippe Asselin qui trouve le mieux la formule qui résume.
Mercredi 27, jeudi 28, vendredi 29
20h00
5€
20h00
5€