Sur les planques
Dernière création de l'ATVE

Coup bas
Tout du long de cette semaine et jusqu'au 27 novembre, la salle Pierre Richard de Valenciennes accueillera la pièce L’Amour Est Une Substance Carbonique. Cette nouvelle création de l'ATVE (Atelier du Vieil Escaut) compagnie Jean Plouchart est écrite et mise en pièce par le psychiatre David Deneufgermain. Dans cette pièce qui traite de la maltraitance parentale, le spectateur supportera la violence du monde des adultes en se mettant à la place de Stan, enfant de 9 ans et jeune prodige du piano. Le metteur en scène explique l'utilisation de ce point de vue : « Être Stan pendant une heure et demie c’est éprouver ce que vit un enfant déchiré que ses parents et les adultes écoutent volontiers mais n’entendent pas. Être cet enfant c’est se trouver embarqué dans une machine infernale où juges, policiers et psys se télescopent ». A partir de là être spectateur prend tout son sens, c'est en tant que simple témoin et impuissant qu'on assiste aux scènes qui s’enchaînent vers une issue sombre et inéluctable. C'est cette partition qui est jouée par les huit comédiens de la pièce et leur régisseur, une mélodie qui va crescendo, où chaque octave fait monter encore plus la puissance de la violence. A travers ce sujet, il y a un véritable engagement qui est assumé : « L’Amour Est Une Substance Carbonique est aussi une pièce politique : elle ne recule pas devant le tabou, la lâcheté, l’impuissance sociale et questionne, la pièce terminée, notre responsabilité d’adulte, professionnelle ou non, devant l’enfant ». Et il y a cette affiche où le noir prédomine et de petites lueurs peinent à émerger, elle s'impose par sa gravité et donne le ton de la pièce, dessus on peut y lire : « il y aura quatre, peut-être cinq, petits points de suture à réaliser », une annonce qui glace le sang mais qui renvoie à une réalité que nul n'est censé ignorer. « Mon pari, c’est qu’au-delà de l’épreuve que constitue cette pièce, celle-ci soit pour le public une expérience performative : le spectateur ne peut pas sortir de la salle comme il y est entré ». Pour ne pas baisser les yeux et tenter affronter ce poison qu'est la maltraitance parentale vous pouvez réserver aux coordonnées ci-dessous pour assister aux représentations en semaine à 20h30 et le dimanche 27 à 17h30.
Réservations et renseignements :
compagnie.atve@gmail.com ou par téléphone : 06 76 33 21 17
Tarifs plein et réduit : 8 €/6 €
La page Facebook de l'ATVE
Publié le 22/11/16
Tout du long de cette semaine et jusqu'au 27 novembre, la salle Pierre Richard de Valenciennes accueillera la pièce L’Amour Est Une Substance Carbonique. Cette nouvelle création de l'ATVE (Atelier du Vieil Escaut) compagnie Jean Plouchart est écrite et mise en pièce par le psychiatre David Deneufgermain. Dans cette pièce qui traite de la maltraitance parentale, le spectateur supportera la violence du monde des adultes en se mettant à la place de Stan, enfant de 9 ans et jeune prodige du piano. Le metteur en scène explique l'utilisation de ce point de vue : « Être Stan pendant une heure et demie c’est éprouver ce que vit un enfant déchiré que ses parents et les adultes écoutent volontiers mais n’entendent pas. Être cet enfant c’est se trouver embarqué dans une machine infernale où juges, policiers et psys se télescopent ». A partir de là être spectateur prend tout son sens, c'est en tant que simple témoin et impuissant qu'on assiste aux scènes qui s’enchaînent vers une issue sombre et inéluctable. C'est cette partition qui est jouée par les huit comédiens de la pièce et leur régisseur, une mélodie qui va crescendo, où chaque octave fait monter encore plus la puissance de la violence. A travers ce sujet, il y a un véritable engagement qui est assumé : « L’Amour Est Une Substance Carbonique est aussi une pièce politique : elle ne recule pas devant le tabou, la lâcheté, l’impuissance sociale et questionne, la pièce terminée, notre responsabilité d’adulte, professionnelle ou non, devant l’enfant ». Et il y a cette affiche où le noir prédomine et de petites lueurs peinent à émerger, elle s'impose par sa gravité et donne le ton de la pièce, dessus on peut y lire : « il y aura quatre, peut-être cinq, petits points de suture à réaliser », une annonce qui glace le sang mais qui renvoie à une réalité que nul n'est censé ignorer. « Mon pari, c’est qu’au-delà de l’épreuve que constitue cette pièce, celle-ci soit pour le public une expérience performative : le spectateur ne peut pas sortir de la salle comme il y est entré ». Pour ne pas baisser les yeux et tenter affronter ce poison qu'est la maltraitance parentale vous pouvez réserver aux coordonnées ci-dessous pour assister aux représentations en semaine à 20h30 et le dimanche 27 à 17h30.
Réservations et renseignements :
compagnie.atve@gmail.com ou par téléphone : 06 76 33 21 17
Tarifs plein et réduit : 8 €/6 €
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Publié le 22/11/16